Ces titres que je ne chroniquerai pas...19
Tante Mame, de Patrick Dennis, édité chez Livre de Poche
Résumé : Tante Mame est une femme imprévisible, émancipée, et fantasque dont la vie est régie par un principe intangible : la liberté. Lorsqu'elle recueille son neveu Patrick, jeune orphelin, ce n'est pas pour l'entretenir dans les convenances ni les conventions, mais pour l'initier à une existence exubérante, pleine de passions cocasses et d'humour.
Pourquoi je ne le chronique pas : Parce que si ce roman est distrayant, il est loin d'être hilarant. Le personnage de Mame a beau être extravagant, il est sans substance, carton-pâte, sans émotion.
Silhouette, de Jean-Claude Mourlevat, édité chez Gallimard (Scripto)
Résumé : Lorsqu'elle découvre que son acteur préféré vient tourner près de chez elle, Pauline, une mère de famille discrète, répond à une annonce pour être «silhouette» sur le tournage... Puisque ses jours sont comptés, M. Duc n'a qu'une idée en tête : retrouver les personnes auxquelles il a fait du mal autrefois et leur demander pardon... Dans le car qui l'emmène en colo, Guillaume, 14 ans, s'aperçoit qu'il a laissé son chat enfermé dans sa chambre. Il doit impérativement retourner le délivrer... Que réservera le destin à ces héros ordinaires habités chacun de belles intentions ?
Pourquoi je ne le chronique pas : Parce que je serai bien en peine de faire une seule chronique pour ces 10 nouvelles très différentes, qui ont cependant en commun leur qualité d'écriture, leur humour (très) noir et la cruauté de leurs chutes ! A mettre entre les mains des ado et des adultes, et n'oubliez pas de lire la dernière nouvelle, qui fait un clin d'oeil très malin à l'ensemble du recueil.
Anita Blake, tome 1 : Plaisirs coupables, de Laurell K. Hamilton, édité chez Milady
Résumé : Mon nom est Blake, Anita Blake. Les vampires, eux, m'appellent "l'Exécutrice" et par égard pour les oreilles les plus chastes, je ne vous dirai pas comment, moi, je les appelle. Ma spécialité, au départ, c'était plutôt les zombies. Je relève les morts à la nuit tombée pour une petite PME. Ce n'est pas toujours très exaltant et mon patron m'exploite honteusement, mais quand on a un vrai don, ce serait idiot de ne pas s'en servir. Tuer des vampires, c'est autre chose, une vieille passion liée à des souvenirs d'enfance.
Pourquoi je ne le chronique pas : Parce que je n'y ai trouvé aucun intérêt ; pas de style, une histoire ennuyeuse et décousue qui ne réussit pas à donner envie d'en savoir plus, et des personnages clichés qui m'ont fait abandonner le roman.