Le livre des lunes, tome 2 : 17 lunes
Kami Garcia
Margaret Stohl
Hachette
Présentation de l'éditeur : Lena Duchannes est poursuivie par une malédiction familiale qui fait d’elle un être surnaturel doté de pouvoirs puissants. Mais, même si elle a réussi à éviter le choix entre Bien et Mal durant la terrible nuit de ses seize ans, Lena est de nouveau confrontée aux forces magiques à l’approche de ses dix-sept ans. Effrayée, elle s’éloigne malgré elle d’Ethan Wate, son petit-ami. Pour la protéger, Ethan va devoir explorer le monde de secrets anciens que cache Gatlin.
-"Toutes les vérités sont faciles à comprendre dès lors qu'on les a découvertes ; le problème est de les découvrir."
- Un peu plus d'Oscar Wilde ?
- Galilée, le père de l'astronomie moderne. Encore un homme qui a rejeté sa place dans l'Ordre des Choses, l'idée que le Soleil ne tournait pas autour de la Terre. Il savait, peut-être mieux que quiconque, que nous ne choisissons pas ce qui est vrai. Nous ne choisissons que ce que nous décidons d'en faire.
17 lunes est dans la droite lignée de 16 lunes ; c'est une lecture qui prend son temps, qui suit un rythme assez lent. Lecteurs pressés, passez donc votre chemin.
Pour les autres, qui avaient apprécié 16 lunes, vous devriez retrouver le même plaisir avec cette suite, même si l'ambiance très bien rendue de la petite ville du Sud des Etats-Unis passe un peu au second plan en faveur de l'histoire de magie. L'état dépressif de Léna sort un peu des schémas classiques, l'idée est intéressante.
Néanmoins c'est une lecture en dents de scie, avec quelques passages vraiment très bien écrits, profonds, et d'autres un peu ennuyeux.
La fin foisonne de révélations qui donnent envie de connaitre la suite ; mais sachant que la série comprendra finalement 4 tomes, je ne suis pas persuadée que je la finirai.
Le petit bonus : ce tome a répondu à ma question sur les 16 lunes qui ne correspondaient pas à 16 ans (puisqu'une phase lunaire = 28 jours) ; comme l'avait suggéré Aricie, cela fait référence à la Lune de l'Appel, lune spéciale des Enchanteurs, et qui n'apparait qu'une fois par an. Ouf, tout s'explique !