Un été sans les hommes
Siri Hustvedt
Actes Sud
Incapable de supporter plus longtemps la liaison que son mari entretient avec une femme plus jeune qu'elle, Mia quitte brusquement New York pour se rendre dans le Minnesota et se réfugier quelque temps auprès de sa mère octogénaire.
Je ne retiendrai pas forcément l'histoire racontée ici ; par contre, j'ai été tout à fait séduite par l'écriture de Siri Hustvedt, compagne de Paul Auster.
Le roman est bourré de références, à de la poésie bien sûr, puisque la narratrice-miroir est poétesse et professeure d'université, mais également de pensées sur des sujets divers et variés : des réflexions ethnologiques sur les différences hommes-femmes, le fait de connaître les gens qui nous entoure ou de s'en faire une idée fausse, notre rapport au temps qui passe, à la mort. J'ai également aimé rencontrer de belles métaphores sur la création en général, et l'écriture en particulier. Une parenthèse loin d'être désenchantée, que cet été sans les hommes.