Les chroniques de MacKayla Lane, tome 5 : Fièvre d'ombres
Karen Marie Moning
J'ai lu
« Rien n'est au-delà de mes capacités. Je suis tout.
Vous êtes un livre. Des pages avec une reliure. Vous n'êtes pas né. Vous ne vivez pas.
Je ne connais pas la peur.
Que voulez-vous de moi ?
Ouvre les yeux. Vois-moi. Vois-toi.
Mes yeux sont ouverts. Je suis le bien. Vous êtes le mal. »
Conversation avec le Sinsar Dubh
Enfin le dernier volume de cette énigmatique série. Un pavé de presque 900 pages, mais qui se dévore aussi vite que les précédents, grâce à un nombre absolument renversant de révélations, rebondissements et retournements de situation en tout genre (...trop ?). Ce qui est sûr, c'est que malgré mes nombreuses théories sur Barrons et MacKayla (mais si, souvenez-vous !), je n'aurais jamais pu deviner la moitié de ce qu'on apprend tout au long du roman. Le début m'a particulièrement plu, avec une héroïne écorchée vive, tellement abasourdie de peine et de colère qu'elle serait prête à sacrifier tout ce qui lui est cher ; quelle évolution pour le personnage de Mac ! Je déplore que ce tome 5 manque singulièrement de cul (que voulez-vous, le tome 4 nous avait habitué à un tout autre rythme !), mais pour le reste de l'intrigue, les lecteurs ne seront pas déçus ; une conclusion dans le ton de la série.