Apolline et le chat masqué
Chris Riddell
Milan
Apolline aime patauger dans les flaques, collectionner les chaussures
orphelines et les cartes postales que ses parents lui envoient des
quatre coins du monde. Mais ce qu'Apolline préfère par dessus tout,
c'est résoudre les problèmes difficiles et concevoir des plans habiles.
Cette fois-ci, accompagnée de M. Munroe (une petite créature poilue
venue d'un marécage norvégien), elle va enquêter sur une série de
cambriolages dans les immeubles voisins, et sur la disparition de
plusieurs petits chiens d'appartement dans le quartier. Mais peut-être que
ces deux affaires sont liées...
Un roman de presque 200 pages, mais parsemé de très grandes
illustrations à chaque page, qui rendent la lecture facile et fluide
même à partir de 8-9 ans.
Le récit est complètement déjanté, mais
avec une intrigue qui suit son cours de façon plausible et cohérente,
pour peu qu'on accepte l'idée des chiens qui parlent ou l'existence de
créatures norvégiennes poilues :-)
L'univers est rocambolesque, on ne
peut que s'attacher aux personnages d'Apolline et de M. Munroe, sorte
de croisement entre une peluche et le cousin Machin (si, si, vous savez,
cette créature recouverte de cheveux dans le film "La famille Adams").
Le
texte est en parfaite adéquation avec les illustrations, en noir et
blanc avec une dynamique rouge sur quelques objets. Elles sont très
drôles, regorgent de détails, et le découpage des scènes est très bien
choisi. L'ensemble fonctionne très bien, c'est plein de charme, on en
redemande !
(Ça y est, j'ai lu la suite, c'est par ici !)