Ces titres que je ne chroniquerai pas...11

Un petit point sur les livres auxquels je ne réserverai pas de chronique individuelle, par manque de temps, parce que je ne les ai pas fini, parce que je ne les ai pas compris... C'est parti !

La sélection du prince charmant, d’Agnès de Lestrade, édité chez Sarbacane

Résumé : Deux sœurs, proches comme les deux doigts de la main. L’une tombe dans le coma, suite à une mauvaise chute, l’autre refuse que « sa famille meure de son vivant ». Une seule solution : trouver le prince charmant dont le baiser ramènera sa « sœur au bois dormant » à la vie ! Mais cette quête va entraîner la narratrice plus loin qu’elle ne le présumait…

Pourquoi je ne le chronique pas : Parce que le livre ne fait qu'une soixantaine de pages, donc je ne vais pas en raconter des tartines ; c'est une histoire à ne pas prendre au premier degré, surtout si l'on veut savourer pleinement l'écriture bondissante d'Agnès de Lestrade. Humour et inventivité qui vous permettront une pause pétillante entre deux lectures plus conséquentes !

Les folles inventions de Vincent Shadow, de Tim Kehoe, édité chez Bayard
Résumé : Depuis qu'il a 8 ans, Vincent souffre d'étranges migraines, au cours desquelles il voit apparaître des jouets incroyables. Avec sa mère, il a construit, dans le grenier de leur maison, un laboratoire secret auquel il accède par une porte cachée au fond du placard de sa chambre. Cependant, après le décès de sa mère, son père s'est remarié, et la famille s'apprête à déménager...

Pourquoi je ne le chronique pas : Parce que j'ai la flemme de développer mon avis qui tient en une phrase : c’est distrayant, mené à 100 à l'heure, et ça plaira sans aucun doute aux 8-10 ans un peu branchés sciences, expériences et inventions.

Théa pour l’éternité, de Florence Hinckel, édité chez Syros

Résumé : Théa est secrètement amoureuse de Théo, son voisin et meilleur ami d’enfance, qui lui préfère la pom-pom girl du lycée. Théa vit seule avec sa mère, une ancienne présentatrice de télévision obnubilée par le souci de paraître jeune. Théa a l’impression que le temps passe trop vite et que les promesses de l’enfance sont déjà loin. Alors, quand le professeur Jones lui propose d’être le plus jeune cobaye d'un programme visant à stopper le vieillissement, Théa se dit que c’est une chance unique qui s’offre à elle.

Pourquoi je ne le chronique pas : Parce que l’histoire est très similaire à celle de Jenna Fox pour toujours (même les titres sont semblables !), sauf que là où Jenna Fox réussissait à poser des questions intelligemment en laissant le lecteur se faire son idée librement, Théa pour l’éternité nous oriente vers un parti pris largement explicite et que j’ai du coup trouvé un peu simpliste par rapport à d’autres romans de science-fiction. Ajoutez à cela que je n’ai pas aimé le style d’écriture, vous aurez compris que je préfère continuer à conseiller Jenna Fox sur le sujet.

Comments

[cyru]

je viens de terminer Théa, je n'ai pas lu Jenna Fox je ne peux donc comparer, mais ce livre qui au début me plaisait assez m'a vraiment déçu dans sa troisième partie, c'est franchement utopique dans le mauvais sens du mot. on croirait que l'auteur veut récupérer les mauvais sentiments des "cobayes" et leur donner de la valeur. je n'y crois absolument pas. Pour l'été où je suis né, pareil, le roman veut parler de bons sentiments, mais je peux dire que les enfants adoptés ne réagissent absolument pas comme ça. Bien placée pour le dire.

[Radicale]

Ha oui Sophie, curieuse de voir ce que tu vas en penser ! D'autant plus que tu avais lu Jenna Fox il me semble ?

[Fantasia]

Bon. Je vais quand même le lire, ce Théa... on verra bien !

[Radicale]

Clarabel, j'avais lu L'été où je suis né, j'avais bien aimé. Là je crois que c'est surtout le fait que les personnages aient des opinions hyper tranchées qui m'a embêté : la maman de Théa est 100% pour, son père 100% contre, et au début Théa est 100% pour, et à la fin 100% contre, oubliant pourtant les possibles utilisations thérapeutiques évoquées au début... Faut croire que je suis une fille qui aime les nuances, malgré mon surnom ! ;-)

[Clarabel]

J'avais déjà lu un roman de Florence Hinckel, donc je ne crois pas que le style est réellement en question, toutefois pour Théa il m'est apparu froid, assez plat et pas franchement charmeur. Je n'ai pas aimé les personnages non plus.