Quantic love
Sonia Fernandez-Vidal
Hachette
Résumé de l'éditeur : Des heures à papoter avec sa meilleur amie, ça passe en cinq minutes. Une heure à s'ennuyer en cours, on a l'impression d'avoir gaspillé toute sa vie. C'est ça la relativité !
L'été de ses 18 ans, Laïla part travailler comme serveuse dans un centre de recherche scientifique à Genève. Autant dire qu'elle voit ça comme le-petit-boulot-le-moins-sexy-de-la-terre-et-de-l'univers-visible-et-invisible... Pas de doute, un tel endroit est peuplé de « grosses têtes » qui ne lèvent jamais le nez de leur thèse. Pourtant, à peine arrivée, elle se retrouve dans son élément : ce lieu est digne d'une « auberge espagnole », toute les nationalités se croisent et donc... » toutes les rencontres sont possibles, y compris LA rencontre ! L'amour n'est pas une science exacte, tout le monde le sait alors qui va aider Laïla a résoudre l'équation de son coeur ?
Je n'ai pas pris beaucoup de plaisir à lire ce roman. Je m'attendais à quelque chose dans le style du Théorème des Katherine, une joyeuse fusion entre mathématiques et équation amoureuse ; or, si les sciences et l'amour seront bien les sujets centraux du roman, à aucun moment les deux thèmes n'arrivent à se marier réellement. Quelques anecdotes historiques sur différents chercheurs m'ont fait sourire ; par contre, les théories de physique quantique sont survolées et pas très claires (alors que j'avais parfaitement compris certains de ces mêmes concepts expliqués par la professeure Moustache dans son génial blog Tu mourras moins bête, preuve que je ne suis pas complètement con). Quant à la partie relation amoureuse, je n'ai hélas pas réussi à m'attacher aux personnages, encore moins à rentrer dans le triangle amoureux que l'auteure nous propose. Eventuellement pour une lecture estivale.