Hex Hall, tome 2 : Le Maléfice
Rachel Hawkins
Albin Michel
Présentation de l'éditeur (attention, ça spoile !) : Bien plus puissante qu’une simple sorcière, Sophie a appris qu’elle est en réalité un démon, comme son père et sa grand-mère. Pour supprimer ce maléfice, elle décide de subir le Rituel. Son père essaie de l’en dissuader et la persuade de passer l’été à Londres, à Thorne Abbey, magnifique résidence d’où il dirige le Conseil. Sophie y rencontre d’autres adolescents mi-humains mi-démons, comme elle.
Quoi de plus agréable qu'avoir cours dehors par une journée ensoleillée de mai ? Cela signifie être assise au soleil, lisant peut-être un poème, laissant la brise souffler à travers vos cheveux...
A Hex Hall, également appelé le manoir d'Hécate, notre centre d'éducation pour jeunes monstres, cela signifie se faire jeter dans l'étang.
Argh, triple argh ! Au cours de ma lecture, je me disais que j'allais faire une chronique courte et positive sur ce titre ; en effet, j'y ai retrouvé ce qui m'avait beaucoup plu dans le premier tome, c'est à dire des répliques très drôles (j'adore les héroïnes sarcastiques, avec des réparties ironiques et bien tournées à chaque dialogue). Aucun problème à ce niveau donc, j'ai largement souri, et apprécié la légèreté du roman. En ce qui concerne l'intrigue, pas de souci non plus, même si globalement ce n'est pas trop difficile de deviner certaines choses, les liens se complexifient et les rebondissements tiennent assez la route pour nous donner envie d'en savoir plus.
Quel est le problème, alors ? Le problème, et il est COLOSSAL (si, si), c'est que ce deuxième tome finit EN PLEIN MILIEU d'un suspense total, sans l'ombre d'un petit indice sur ce qui va se passer, avec des personnages dont on ne sait même pas s'ils sont encore vivants, et un embrouillamini inextricable (en gros, ça veut dire que c'est le bordel complet), et terminer le bouquin comme ça, CA M’ÉNERVE, nom d'un chien, ça m'énerve. Surtout quand j'ai lu tard pour finir les 30 pages qui me restaient et savoir comment tout le monde allait s'en sortir. Et encore, je n'ai pas écrit ce billet dans la foulée, parce que vous auriez eu droit à une bordée d'injures et au retour du joli logo "Gros mots inside". Ce n'est pas de la faute d'Albin Michel évidemment, qui reprend la version originale (surtout que j'aime toujours autant la collection Wiz), mais je pousse quand même mon coup de gueule sur ce procédé, qui me donne l'impression d'avoir un livre tronqué entre les mains et le désagréable sentiment d'être prise en otage, façon "tu-es-obligée-d'acheter-la-suite". Pas contente, quoi. Flûte.